Les enseignants de Kaolack, regroupés au sein du G7, sont en colère. Dans un communiqué publié ce 18 février 2025, ils dénoncent le non-paiement des indemnités de surveillance du baccalauréat 2024. Alors qu’ils ont accompli leur mission avec professionnalisme et dévouement, ces indemnités, qui leur sont dues, tardent toujours à être versées.
« Nous sommes une fois de plus confrontés à des lenteurs inexpliquées et à un mépris manifeste de nos droits », fustigent-ils. Ce retard de paiement s’inscrit, selon eux, dans une série de manquements récurrents de la part des autorités, notamment les paiements tardifs des allocations familiales, qui compliquent davantage leur situation financière.
Le G7 de Kaolack rappelle que ces indemnités ne sont pas une faveur, mais un droit. « Les enseignants ont rempli leur part du contrat en assurant la surveillance du baccalauréat. Il est inadmissible qu’ils doivent encore attendre leur rémunération », souligne le communiqué.
Au-delà de cette situation, les syndicats dénoncent une tendance générale aux retards de paiement, qui fragilise les enseignants et alimente un climat de mécontentement grandissant.
Face à cette situation, les syndicats du G7 formulent trois exigences principales :
Le paiement immédiat et sans condition des indemnités de surveillance du baccalauréat 2024.
L’établissement d’un calendrier clair pour le versement des allocations familiales, afin d’assurer une stabilité financière aux enseignants.
L’arrêt définitif des retards de paiement, qui minent la confiance des enseignants envers les autorités et exacerbent les tensions sociales.
Le G7 met en garde les autorités : si aucune mesure n’est prise rapidement, le mouvement syndical pourrait se durcir dans les semaines à venir. « Nous ne resterons pas les bras croisés. Si ces revendications légitimes ne sont pas satisfaites, nous passerons à l’action », préviennent-ils.
Ce bras de fer entre enseignants et autorités pourrait avoir de lourdes conséquences sur le système éducatif à Kaolack. Si les tensions persistent, des mouvements de grève pourraient perturber le bon déroulement des cours dans la région.
Pour l’instant, les enseignants restent mobilisés et attendent une réaction des autorités. Mais jusqu’à quand ?