Au Sénégal, dans le monde de la politique, le mots « sorcières » désigne :
1° Un homme ou une femme doté(e) d’instincts de cleptomanie, qui durant une étape de sa vie a pu bénéficier d’un décret de nomination, exigeant de se faire appeler Ministre ou DG ou PCA ou SG ou Chef ou Patron, et qui a usé de sa position pour :
** Voler les ressources publiques du matin au soir, du Lundi au Samedi, en faisant une pause les dimanches pour compter son butin
** Détourner, surfacturer, corrompre, mater, persécuter, faire emprisonner, faire liquider, comploter, etc…
2° Un homme ou une femme doté(e) d’instincts de cleptomanie, qui durant un régime, de par ses relations avec des tenants du pouvoir :
** A pu bénéficier de marchés étatiques très juteux, sur fond de corruption, de surfacturation, ou de produits et services fictifs
** A pu bénéficier de cadeaux indus provenant des ressources du contribuable
Et une fois le pouvoir perdu par leurs bienfaiteurs, ces hommes et ces femmes exigent désormais de se faire classer dans la catégorie des « sorcières » parce que selon eux il est interdit de traquer les sorcières après la survenue d’une alternance politique.