Le Mouvement des Elèves et Étudiants Franco-Arabe du Sénégal (MEEFAS) tire la sonnette d’alarme sur la situation préoccupante des candidats arabophones dans le cadre du concours de l’École Nationale d’Administration (ENA). Selon Mactar fall le president du MEEFAS 125 places sont mises en jeu, seulement 3 sont réservées aux arabophones, soulignant une exclusion inacceptable.
« L’arabe, langue essentielle pour des millions de Sénégalais, représente un élément clé de notre patrimoine culturel. Le faible quota réservé aux arabophones dans ce concours crucial pose des questions sur la représentativité et l’équilibre au sein de l’administration sénégalaise » indique le président Mr fall.
Mr Fall ,le president du MEEFAS exhorte les autorités à réévaluer les critères d’attribution des places afin d’assurer une représentation adéquate des candidats arabophones. De l’avis de Mactar fall une telle révision est impérative pour garantir l’équité et l’inclusion de toutes les communautés linguistiques dans le paysage administratif.
En engageant un dialogue constructif avec toutes les parties prenantes, le MEEFAS espère créer des conditions favorables à l’intégration de la diversité linguistique dans les processus de sélection. L’objectif est clair : bâtir un Sénégal où chaque citoyen a la possibilité de contribuer à la gouvernance, peu importe sa langue. Précise Mr fall
Mactar FALL, Président National du MEEFAS, appelle à l’unité et à la détermination pour défendre ces principes. Face à cette situation, il est crucial que les voix des arabophones soient entendues et valorisées, pour une société plus juste et inclusive.