La polémique sur la gestion du foncier à Ndiaffate prend une nouvelle tournure. Lors d’une sortie médiatique, Babacar ndao, membre de la commission domaniale de la mairie, a fermement rejeté les accusations portées par le Collectif pour la défense des intérêts de la commune. Selon lui, ces accusations relèvent davantage de calculs politiques que de préoccupations réelles pour les populations.
« Ces gens sont des politiciens déguisés », a déclaré Babacar ndao . Il accuse certains membres du collectif de posséder eux-mêmes des parcelles de plus de 600 hectares qu’ils prétendent être des titres fonciers (TF). « Nous n’avons jamais vu de TF ici. Ceux qui souhaitent exploiter ces terres doivent respecter un certain nombre de critères, ce qu’ils n’ont pas fait », ajoute-t-il.
La mairie réfute également les allégations concernant le lotissement du terrain municipal et du terrain de basket. « À notre arrivée, ces abords étaient déjà partiellement lotis. Le maire Aïssatou Ndiaye a décidé de ne pas intervenir pour protéger les populations vulnérables », précise-t-il.
En ce qui concerne les 150 hectares évoqués par le collectif, Babacar affirme qu’une procédure légale a été suivie. « Ces terres ont été délibérées en conseil municipal, avec une autorisation du ministre. La procédure a duré quatre ans », soutient-il.
La mairie accuse par ailleurs certains membres du collectif de détourner des ressources agricoles à des fins personnelles. « Ils créent des coopératives et utilisent les cartes d’identité des populations pour recevoir du matériel qu’ils gardent pour eux », dénonce Babacar, tout en appelant à la fin de ces pratiques.
Assane Sarr, chargé de communication de la mairie, parle d’un acharnement contre le maire depuis les dernières élections. « Ils ne s’intéressent pas au développement ni à l’économie de la commune. Leur seul sujet est le foncier, car ils cherchent à politiser cette question », affirme-t-il.
Pour lui, le maire Aïssatou Ndiaye reste dans une logique d’écoute et de concertation. « Chaque fois qu’un problème de terres se pose, elle consulte d’abord la population concernée. Ces accusations sont loin de la réalité. »
Alors que le conflit persiste, la mairie appelle à un débat constructif et à une gestion apaisée des enjeux fonciers, afin de privilégier les intérêts des populations.
Pour rappel, la mairie est accusée d’avoir spolié 152 hectares de terres agricoles sans consultation des principales parties prenantes, notamment la population par le collectif pour la défense des intérêts de ndiaffate