Depuis des années, l’état des infrastructures routières notamment celui des routes nationales et secondaires sont dans un piteux état. A Kaolack, les routes sont truffées de nids de poules et remplies d’eaux pluviales, les usagers de ces principaux axes routiers sont obligés de dévier ou se faufiler dans les ruelles pour arriver difficilement et douloureusement à destination.
Une situation qui occasionne souvent des accidents de la circulation et des embouteillages montres. C’est le calvaire total partout et certains conducteurs des transports urbain et interurbain se plaignent. Une telle situation qui crée des antécédents graves entre riverains et transporteurs suivis de grincements de dents.
Les populations s’ interrogent sur le mutisme total des autorités municipales qui sont liés aux citoyens par un contrat moral. La réhabilitation des axes routiers est une priorité ,un imperatif qui demande une solution urgente et efficace pour sortir les usagers de la route et les riverains de leur souffrance.
Pourtant la municipalité a récemment réceptionné des engins et matériel lourd pour la réhabilitation des routes mais ils ne sont pas encore visibles sur le terrain. Des formalités administratives pourraient retarder le déplacement de ces engins pour le travail.
Les kaolackois sont très remontés contre la situation calamiteuse des infrastructures routières dites secondaires et ils demandent aux autorités compétentes d’atténuer leur souffrance.
Interpellées, des citoyens invitent le Chef de l’Etat, son Premier Ministre et le Ministre des transports de se prononcer sur la degradation des routes nationales .
Mieux, ils lancent un appel du pied aux autorités locales pour qu’ils interviennent immédiatement ou au moins rambler ces nids de poules avant que l’irréparable ne se produise. Pour ces citoyens, c’est le minimum avant l’annonce du démarrage officiel des travaux de réhabilitation et d’entretien des routes à Kaolack.
En attendant, les kaolackois doivent prendre leur mal en patience.
Sur certaines problématiques, les autorités locales préfèrent attendre la veille des joutes électorales pour entamer les grands chantiers, ceci pour jouer sur les mentalités et essayer de duper encore l’ électorat mais le contexte politique a changé et rien ne sera plus comme avant et c’est peine perdue ont laissé entre ces administrés.
En dehors de la lancinante problématique des infrastructures routières, le foncier, la gestion des affaires de la cité, le manque de transparence sur la passation des marchés sans appel d’offres entre autres sont de sérieux problèmes sur lesquels les autorités étatiques devraient revoir, s’il le faut envoyer les corps de contrôle de l’ Etat dans les collectivités locales pour fouiller en profondeur dans les dossiers.
Certes les collectivités locales sont des démembrements de l’ Etat maisil faut une volonté politique et de la rigueur de la part de l’ Etat pour contrôler ces collectivités locales dans leurs gestions respectives .
Pour cela, l’Etat doit être plus regardant et vigilant sur tout le territoire national sinon ces difficultés risquent de retourner contre lui lors des prochaines compétitions électorales.
Ces administrés invitent également le Président de la République d’organiser des conseil des ministres décentralisés pour diagnostics avec les populations tous ces maux.